6ème Prime - 30/11/07 : Claudia Out

les invités :

- Pascal Obispo
- Boyz II Men
- 50 cent
- Ricky Martin
- Julie Zenatti
- Christophe Maé
- Bob Sinclar
- Eros Ramazzotti

les chansons

medley Pascal Obispo pour l''ouverture : il y aura des surprises ...!
- "Fan"

-> Quentin , Lucie et tous par moments

- "Tombé pour elle"

> Pierre

- "Personne"

-> Maureen , Alexia

avec Julie Zenatti :
- "Princesse Tango"

-> Alexia

avec Bob Sinclar :
- "World hold on" et "Together"

-> Maureen , Bertrand

avec Eros Ramazzoti et Ricky Martin :
- "Più bella cosa"

-> Sevan

- "Non siamo soli"

-> Pierre

avec Christophe Maé :
- "On s'attache"

-> Eva

- "Ca fait mal"

-> Jeremy

avec Boyz II Men :
- "It's a same all song" et "Richard"

-> Pierre

avec Pascal Obispo :
- "1980"

-> Quentin

avec 50 cents :
- "Ayo technology" (sur la partie de Justin Timberlake)

-> Sevan

Hommage à Barbara :
- "Quand reviendras-tu ?"
- "L'aigle noir"
- "Ma plus belle histoire"

-> Bertrand et Claire-Marie

Tableaux :

- "Désenchantée" de Mylène Farmer

-> Quentin (au piano) et Maureen

- "A ma place" de Zazie et Axel Bauer

-> Jeremy, Lucie

Nominés :
Les 3 nominés chanteront la même chanson dans une version différente ( style et arrangements )
version : "Comme d'habitude" ou "My way"

Gilles

Gilles

Claudia est partie

Antoine, je trouve a fait une bonne prestation, toute en douceur

Par contre, Maureen commence à me gonfler à ne chanter que du jazzy, facile d'avoir la meilleure note du prime

Pauvre Quentin, du coup c'est lui qui s'est fait avoir

Faite du bruuuuiiiiiiiiiiiit !!

Les pros du pot, ce soir : les obligatoires Pascal Obispo et Julie Zénati, le François-François italien Eros Ramazzotti avec son pote souple de la cuisse Ricky Martin, le récursif Christophe Maé, les garçons de bains Boys 2 Men, le dj de droite Bob Sinclar, et enfin le sulfureux Fifty Cent.

Apres Marcia Baila, collégiale-hommage au grand Fred Chichin, plutôt réussie, les étudiants plongent dans la sauce Obispo : déguisé en Patrick Hernandez –époque Born to be Alive, celui-ci brandit sa canne pailletée vers le public en lançant sans cesse « faite du bruuuuuiiiiit…! »; Les candidats tentent de chantonner le medley qu’ils ont consciencieusement répété, mais l’autre fout le ouiallle et ça chante faux de chez faux de tous les coté….!! Gagné : on préfère le bruit ! « Ca va être rigolo, ce soir ! » annonce alors la star-animateur de kermesse ; c’est sûr, on se tient déjà les côtes…

Le chanteur du nez Eros Ramazzotti fait vaciller les grands-mères italiennes, et installe sympathiquement la jeune Alexia dans son univers variétoche à la sensualité de 4ème république, époque fin Renée Cotty-début Charles de Gaulle !

Suit le Porto-Ricain-beau-mec Ricky Martin, lequel bascule péniblement Sevan dans une allégresse plus années 80; pas trop à l’aise le starac-rappeur, dont le déhanché évoque plus la chorée "chapi-chapo" que le bouillant « un dos tres » !
Bref, Ramazzotti et Martin seront réunis plus tard : la ménagère que je suis en tressaille…

Passons aux têtes d’œufs de la semaine :

5ème, Lucie : du plaisir ;
4ème, Alexia : presque sexy ;
3ème, Quentin : le melon ?!
2ème, Bertrand : James Brown de la starac ;
1er, Pierre, investi. Bien, bien.

La cancre Eva est à la ramasse, et ne doit pas se louper cette fois ; elle a choisi le yodelidant à la mode Christophe Maé, et son pénible On s’attache pour sauver sa poire…Elle sautille pieds nus, comme à la maison, et chante …aussi comme à la maison ! Et c’est là qu’on fait sa Raphi : un petit avant goût du débrief pour les fans : « c’est la misère…il ne se passe rien… l’œil est torve…on s’ennuie….c’est méga faux….à contre temps… tu bouges comme un mauvaise Claudette…va t’coucher ! » Un 10.3 bien payé pour Eva aux réminiscences faustiniennes de 2006…

Les ados des années 90 se souviennent des mielleux Boys 2 Mens, star des boums d'alors ; ils ont bien grandi (et grossi !), et proposent aujourd’hui des reprises de l’époque bénie Motown, arrosées de petites chorées sympathiques à la Martha and the Vandellas, le tout costardé et lunetté façon Men in Black ..Ça l’fait !! Pierre profite de la classe ambiante et décroche un 14…facile, quand on est entouré par le talent...

Les nominés font une battle sur Comme d’habitude du bien usé Clo-Clo ; Antoine s’y colle en premier et nous présente une version latino –plage, un peu guitare d’ascenseur, loupant quelques accords pour nous divertir ! Merci Antoine.

Les comédies musicales produisent trop : l’envahissante Julie Zénati ne cesse de nous déverser de la franchouillardise sur les pompes ……. et comme elle est encore jeune, accrochez-vous, elle est là pour 40 ans ! Elle embarque l’étudiante Alexia dans sa dernière tubulure aux faux airs de tangos ; il parait qu’elles se sont défoncées pour la chorée kamlienne : ah bon ?! Il s’est bien calmé, cette année, ce bon Kamel ; avant, les élèves tentaient de chanter juste, en cochon pendu à 20 mètres du sol, habillés en cosmonaute. A présent, on voit à peine quelques petits passements de jambes façon stage de country pour débutants… Une raison ?! Les étudiants osent enfin dire non au Merce Cunningham des plateaux-télé ! 14.3 pour Alexia : bien dansé !

Hommage à Barbara : l’atrabilaire Claire-Marie et l’émoustillé Bertrand se partagent courageusement le medley : on sent que ça claque des fesses devant l’enjeu ; le juré Cassar, sosie de Perceval dans Kamelott, ne goûte guerre la diction façon institutrice de Claire Marie, et loue la musicalité de l’appliqué Bertrand ; 14.7 pour lui, et 11.3 pour l’éplorée Claire-Marie, laquelle va encore nous en faire un flan (pour les accros de la quotidienne … !)

Et « faaaiiite du bruiiiiiit » pour une autre obispade : 1980 : chanson binaire dans le rythme et dans le contenu…Champion de la blagounnette, Obispo fait son show et noie le pauvre Quentin dans une animation de super marché ! Poli, le petit avoue un « pur kiff » ! Sans déc. ?! A noter que la vedette n’oublie pas l’essentiel : saluer le juré pascal Nègre, maitre de son porte monnaie….

Un cran au dessus, le rappeur new yorkais 50 Cent vient faire un concours d’abdos avec Sevan : et qui gagne ?! Ben, pas Sevan, lequel reprend ici la partie de maitre Timberlake …mais avec gestuelle et voix de Bourvil ! Le juré rappeur Passi jouit du spectacle burlesque, et décroche vicieusement une pêche au candidat : 11.7 ! Le rap comique, c’est un créneau à prendre, Sevan !

La nominée Claudia a choisi My Way pour défendre son bifteck..Après Paul Anka, Sinatra ou Elvis …et bien…c’est moins bien ! pas possible !

Les minots Lucie et Jérémy vont faire du rock ce soir : ah ! Du Rolling Stones, Ramones, Deep Purple Sonic Youth, T.Rex, ZZ Top ?? Maaaiiiiis Nooonnn ! Un pauv’ Zazie ! Mais que Lucie chante avec rage ! Et ça vaut peau d’ balle : juste 12.3 !

Après un service minimum du dj présidentiel Bob Sinclar pour faire à peine bouger la bonne élève Maureen, Obispo vient consoler d’une chansonnette le proviseur Alexia Laroche-Joubert, tellement triste de ne pas pouvoir accoucher en prime time, et obligée de filer en congé-maternité ! Que c'est dur !

On fait donc encore du bruit pour Obispo, qui se lance désormais dans le rap …Bigre ! Rappelez 50 Cent ! Ca sent la battle ! Y’en a un qui est mou : devinez lequel !

Mathieu-le-nominé nous présente alors sa version de Comme d’habitude : un mix-gospel, Rn’b –berceuse …mouais..

Puis Maureen et Quentin répètent leur finale sur un duo jazzy, remaniant totalement Désenchanté de l’illuminée Mylène Farmer : ah ouais !!!! Les autres étudiants sont de suite relégués à la maternelle ! Du lourd ! 16 pour elle et seulement 13.7 pour lui car Passi, expert en jazz, n’a pas trop aimé, le pauvre….

Les champions de la sensualité Ramazzotti et Martins reviennent de leur pause-pipi et balancent, avec Pierre, une chose chantée (faux !) bien indigeste…et là, d’un coup, j’ai cette fugace sensation, comme quand on était petit et qu’on nous forçait, à la cantine, à avaler un mauvais saucisse-purée et ou un flottant veau aux carottes…rappelez-vous…

On est décidément puni ce soir : la coqueluche des minettes se pointe encore : Maé et l’élève Jérémy font dans le larmoyant avec une chanson type "perdu de vue" : Papa...14.7 pour Jérémy, bien touché et touchant.

Allez, 50 Cent balaie tout ce mielleux avec un bon rap gansta, bien calibré par le requin Dr Dre, et c’est là que Nikos, trop surchauffé du crâne, choisit de faire sa bourde de l’année en remerciant chaleureusement…. Eminen !!! Ferme bien ta porte ce soir, Nikos !

On finit tard et sur les genoux avec le mou-Mathieu fortifié par le public, et le mou-Antoine, secouru par le jury ! Bye bye à la molle-Claudia !

Par Cathy de real-tv.fr

Après le spectacle d'anthologie de la semaine dernière, il était difficile de faire aussi bien (ou aussi mauvais). Le prime de ce soir s'est pourtant distingué par des moments de franche comédie. C'est si bon de rire parfois.

Une fois de plus, le plateau de Nikos est plein comme un oeuf : le rappeur américain 50 Cent, le groupe de R&B Boyz II Men, les crooners latins Eros Ramazzotti et Ricky Martin, le DJ présidentiel Bob Sinclar, la petite chanteuse Julie Zenatti, la révélation kamelienne Christophe Maé et enfin Pascal Obispo, l'auteur-compositeur au bonnet noir.

Et une fois de plus, on ne peut que s'interroger sur l'intérêt d'une telle abondance. Cette affiche pléthorique conduit à faire se succéder sur scène artistes et élèves à un rythme effréné. Ce soir, en environ deux heures, tout ce petit monde va interpréter, ou plutôt débiter, pas moins de vingt-cinq chansons, souvent réduites à des fragments faute de temps. C'est vraiment dommage d'accorder si peu de temps à Boyz II Men, un des plus grands groupes vocaux de l'histoire du R&B. Certes, ils ont bien changé depuis leur zénith des années 90 (maintenant ils sont trois et ils sont gros) mais quand ils reprennent les standards de la Motown, ça le fait toujours. Bref, quel gâchis.

Nikos ouvre la soirée avec un hommage à Fred Chichin, l'autre moitié des Rita Mitsouko, qui a succombé mercredi dernier à un cancer foudroyant. Apparemment, le public détestait Fred Chichin : il accueille l'annonce de sa mort avec des cris de joie et des applaudissements... Les élèves complètent cet "hommage" avec une interprétation appliquée de "Marcia Baïla". On est très loin du charme déglingué et frénétique de l'original.

Mais comme le dit Nikos, "le spectacle doit continuer". Et l'hommage de circonstances cède vite la place à l'Obispo Show. Pascal Obispo est, en effet, très en forme ce soir. Il est partout, il fait tout. Il chante, il saute, il rappe, il hulule. Il est vraiment très, très content d'être là. Être aussi content, ça devrait être illégal. D'ailleurs, ça l'est probablement...

Obispo-show enchaîne les duos à un train d'enfer. Enfin, duo est peut-être un bien grand mot. Il a en effet tendance à abandonner les élèves derrière lui comme des choristes mal dégrossis pour aller apostropher le public d'un "Faites du bruit" hystérique. En l'occurrence, du bruit, il y en a surtout sur scène, où ça chante parfois faux de chez faux. Imperturbable, Obispo-show continue de jouer à la star en agitant une canne. C'est quand même bizarre. Freddy Mercury ou David Bowie pouvaient se permettre toutes les outrances sans jamais être ridicules et quand Pascal Obispo essaie de faire la même chose, il a juste l'air d'un clown pathétique.

Décidément très en verve, Obispo-show accompagne même au piano la chorale des élèves pour un poignant hommage à Alexia Laroche-Joubert sur l'air de "Millésime". L'aimable Directrice a dû en effet renoncer à son projet d'accoucher en direct et va achever sa gestation loin des plateaux de télévision. Elle abandonne donc pour deux mois la direction du château à Raphaëlle Ricci, le professeur d'expression scénique, parce que celle-ci "a toujours développé une vraie complicité avec les étudiants". On a pu observer cette complicité mardi dernier quand, face à la rébellion, la pauvre Raphie a été contrainte de quitter son propre cours avec fracas parce qu'elle était incapable de défendre les décisions des professeurs avec des arguments rationnels. Bravo, d'ailleurs, à Antoine qui a osé tenir tête à la sorcière blonde avec aplomb et intelligence.

Mais si Obispo-show fait le spectacle comme il peut, la star du jour, c'est quand même 50 Cent, le rappeur qui fait peur. Il arrive sur scène dans un nuage de fumée et soudain... rien. Un petit problème technique selon Nikos, qui fait mine de le résoudre en tripotant les câbles de la console d'un des acolytes de 50 Cent. Évidemment, comme le souligne le sémillant animateur, "ce qui est important, ce n'est pas le câble, c'est la bonne humeur !". Et effectivement, quand la musique démarre enfin et que 50 Cent émerge de son nuage, il a l'air d'un joyeux drille. Lui qui d'ordinaire a la mine sévère et un pistolet à la main pour bien montrer qu'il ne plaisante pas, il a aujourd'hui le sourire aux lèvres. Sans doute l'effet produit par le nain Sevan qui sautille autour de lui en gesticulant tout en essayant péniblement de suivre le rythme. Le malheureux rappeur bourgeois fait l'impression d'un fan qui se serait échappé du public et serait monté sur scène par accident. Impitoyable, le jury l'achève d'un 11,7 sans appel. Sevan a retenu la leçon d'humilité de la semaine dernière (enfin, il fait semblant) : il encaisse donc sans mot dire.

Après avoir enfin retrouvé son sérieux, 50 Cent reviendra en fin d'émission interpréter son dernier single. À l'issue de sa prestation, il abandonne généreusement son blouson à un public en pamoison (bon, j'exagère, c'est quand même pas Bill de Tokio Hotel). En revanche, il garde pour lui sa superbe montre en diamants, d'au moins un million de carats, qui fait l'admiration de Nikos. Le bouillant rappeur salue fort courtoisement le public français et, alors qu'il quitte le plateau, Nikos le raccompagne d'un tonitruant "Eminem !".

Après ces grands moments comiques, la gravité reprend quand même ses droits avec la reprise par Maureen et Quentin de "Désenchantée" de Mylène Farmer. Ça commence très sobrement en piano-voix avant de virer jazzy sensuel sur la deuxième partie. Pour une fois, Maureen n'utilise pas la voix nasillarde trafiquée qu'elle affecte souvent quand elle veut imiter les chanteuses de jazz. L'ensemble n'a clairement rien à avoir avec l'original, mis à part le texte. Personnellement, j'ai bien aimé même si je devine vaguement derrière l'exercice l'intention sournoise de lorgner du côté de Nouvelle Star et des adaptations décalées à la Julien Doré. Par ailleurs, il faut bien reconnaître que, chanté de cette façon, le texte de "Désenchantée" n'a plus guère de sens. Quoi qu'il en soit, le jury a aimé aussi, mais de façon inégale (et à mon avis injuste) : un gros 16 pour Maureen, un petit 13,7 pour Quentin.

Que s'est-il passé d'autre digne d'être mentionné ?

On peut constater à quel point les étoiles d'Eros Ramazzotti et de Ricky Martin avaient pâli ; ils en sont maintenant réduits à entonner des bouts de chanson l'un après l'autre (et Ricky a eu droit à Sevan comme partenaire...). La vie est dure : un jour, tu vends des millions d'albums et tu remplis des stades ; le suivant, tu te retrouves à jouer les bouche-trous à la Starac. Quelle déchéance...

Côté élèves, Eva se fait à nouveau assassiner par le jury (10.3) à l'issue d'un duo où elle sautille pieds nus autour de Christophe Maé. La chorégraphie tant attendue d'Alexia pour son duo avec Julie Zenatti fait pschitt : une pauvre descente sur des cerceaux suspendus suivie de quelques pas de danse. Quelle déception ! Avec leur medley Barbara, Bertrand et Claire-Marie font la démonstration que les chansons de la dame en noir s'accommodent assez mal de l'ambiance de fête foraine de la Starac. Enfin, Jérémy s'impose comme un challenger sérieux. Non seulement il décroche un 14,7 pour son duo avec Christophe Maé malgré une chanson au symbolisme lourdingue qui aurait pu virer au larmoyant, mais il tient aussi bien sa place dans son duo plus rock avec Lucie.

Et les nominés dans tout ça ?

Les trois mauvais élèves interprètent tous la même chanson, "Comme d'habitude" de Claude François, chacun à sa façon. Version acoustique pour Antoine, qui s'accompagne à la guitare, assez maladroitement d'ailleurs. Version anglaise pour Claudia, entourée de cuivres. Version berceuse R&B pour Mathieu, avec des vibes un peu partout... comme d'habitude. Aucune des trois versions ne se distingue vraiment.

Le public préfère cependant Mathieu avec 44 % des suffrages, contre 42 % à Antoine et 16 % à Claudia. Le jury sauve finalement Antoine à l'unanimité.

Et la pauvre Claudia peut ainsi retrouver la douceur de son foyer à Poleymieux-au-Mont-d'Or, laissant derrière elle le monde impitoyable de la Star Academy.

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